Un tramway...

Le titre m'est venu à l'instant, je n'y avais pas réfléchi, pas encore.
Mais là, juste pour Marlon Brando. Même si un discussion m'échappe.
Bref, je marchais, vers un arrêt, les idées dans le vague,
Mais dans un vague triste, un vague sombre, sous le soleil.

J'avais l'esprit éclipsé par ce mail, qui ne mène à rien,
Qui concrétisait, finalement, un immense bordel, flou.

Ca avait commencé, une nuit étrange, c'était l'été,
Quelque part entre le mois d'Août et des verres de whisky,
Tout y est vague, presque impénétrable ; une histoire de distance.

Ca avait éclos l'été, pour se flâner dès l'arrivée de l'hiver,
Envolée, l'impression de chaleur ; envolée avec un rêve.

Peut-être que c'est vraiment en perdant ses rêves,
Qu'on éteint ses raisons de rester en scène.

Je me perdais dans ses histoires brûlantes,
De désir qui s'éteint, se débat et meurt.

C'est là qu'arrive le tramway, Tennessee Williams,
que se ferme le rideau. J'ouvre Le silence de la mer.

J'ai commencé ce livre hier soir, le début,
Le désespoir est mort. Et puis ce soir le début,
Le début et je file poursuivre.

Ce livre a quelque chose de vraiment beau, finalement,
De triste, de dramatique, glissé dans un officier allemand.
Un nazi, pourtant, dans un livre écrit par un résistant,
En 1942.

Sinon, la soirée était très bien.
J'voulais rentrer tôt, et puis finalement non.
Tard, le lendemain.

Comments

[Ju_u]

Je ne sais pas s'il y a un lapsus, mais au moins une faute de frappe, je te l'accorde.

[Kalenovsky]

"Ca avait éclos l'été, pour se flâner dès l'arrivée de l'hiver,"
Flâner, c'est fait exprès ou c'est un lapsus ? C'est pas plutôt "fâner" qu'il aura fallu mettre ?